(xvi e siècle) Emprunté, au moment de la Renaissance, à l’italien artigiano, lui-même dérivé du latin ars, artis (« art »), et de la terminaison -anus. Originellement, l’« artisan » est celui qui met son art au service d’autrui.
Ce mot a la même origine que artiste, dont il a été synonyme jusqu’à la fin du XVIIe siècle. Par la suite, artiste s’est appliqué à ceux qui utilisaient leur art pour le plaisir, alors qu’artisan a été lié à l’esprit commercial. Aujourd’hui, on parle d’« artisan maçon », d’« artisan menuisier », etc., mais d’« artiste peintre », d’« artiste musical », etc., sans qu’il y ait mélange des deux.
(Source Wiktionnaire)
(Source Wiktionnaire)
)">(xvi e siècle) Emprunté, au moment de la Renaissance, à l’italien artigiano, lui-même dérivé du latin ars, artis (« art »), et de la terminaison -anus. Originellement, l’« artisan » est celui qui met son art au service d’autrui.
Ce mot a la même origine que artiste, dont il a été synonyme jusqu’à la fin du XVIIe siècle. Par la suite, artiste s’est appliqué à ceux qui utilisaient leur art pour le plaisir, alors qu’artisan a été lié à l’esprit commercial. Aujourd’hui, on parle d’« artisan maçon », d’« artisan menuisier », etc., mais d’« artiste peintre », d’« artiste musical », etc., sans qu’il y ait mélange des deux.
(Source Wiktionnaire)
Artisan métallurgiste
Licence d’histoire et archéologie à l’université de Caen
Je suis artisan métallurgiste. Ce métier regroupe les compétences de féron fèvre, coutelier, fondeur de bronze, bijoutier, formeur de métaux en feuilles, taillandier et charbonnier.
Ce corps de métier était présent dans toutes les villes au Xe siècle, l’artisan partait de la matière minérale c’est-à-dire le minerai, et le transformait en métal ; c’est le travail du féron. De ce métal l’artisan crée un objet, il devient alors le fèvre. Dans le passé on parlait de fèvre coutelier, fèvre taillandier, et désormais le seul fèvre gardé dans notre langue est l’orfèvre.
Après avoir passé 2 ans en licence d’histoire et archéologie à l’université de Caen de 2010 à 2012 je me suis découvert une passion pour le mobilier métallique funéraire. Je me suis mis à reconstituer et reproduire des objets tels que des bijoux ou des lames avec des rapports de fouilles comme base de travail. En faisant mes recherches je me suis rendu compte que l’archéologie expérimentale me semblait être la voie à suivre.
J’ai décidé alors de me tourner vers un expert dans le travail du métal afin de comprendre comment des artisans de l’Antiquité et du Moyen âge arrivaient à créer des métaux à partir de minerai. Ces métaux créés de manière artisanale possèdent des propriétés mécaniques et physiques hors du commun que les industries métallurgiques modernes n’arrivent pas à reproduire. Pour créer ces métaux il faut une maîtrise, une écoute ainsi que beaucoup de patience.
C’est ainsi que début 2013 j’ai commencé ma formation. Il n’en existe qu’une seule en Europe enseignant le savoir de l’artisan métallurgiste ( féron fèvre), elle se situe dans le centre de formation Métallica et ces compétences me furent enseignées par le maître forgeron Christian Moretti.
Nous ne sommes actuellement qu’une vingtaine de férons répartis sur le territoire français formés depuis une quinzaine d’années par Christian Moretti. Faire découvrir ou plutôt redécouvrir ce métier c’est préserver le patrimoine culturel de notre pays, pérenniser son artisanat son savoir faire et bien entendu son histoire.
Artisan d’art et de restauration
Antiquité, décoration, restauration
Faire renaître la nostalgie d’un art de vivre, privilégier un mobilier simple aux coloris adoucis par les outrages du temps, tel est l’objectif que c’est fixé Bertrand-Marie Padovani, dans son atelier de restauration et de peinture de meubles. Il perpétue ainsi les techniques héritées des Maîtres Peintres Doreurs du XVIIIe siècle.
Il travaille les trumeaux, chaises, bergères, confituriers et autres petits meubles et beaux objets en bois et leur redonne les marques des années passées
Une fois le travail de restauration ou de création achevé, il applique une peinture faite à base de composants naturel : colle de peau de lapin à laquelle est ajoutée une charge de blanc d’Espagne (ou blanc de Meudon) ainsi que les pigments colorés pour obtenir les couleurs désirées.
A noter que la colle de peau de lapin est la préférée des peintres doreurs, car elle est souple et s’adapte particulièrement bien à l’hygrométrie du bois.
Cette préparation naturelle participe grandement à la qualité du résultat de la peinture et de la patine.
La patine, phase ultime de cette renaissance, est l’alchimie de nombreuses interventions successives. Les effets d’ombre et de lumière qu’elle produit permettent de remonter le temps et de l’intégrer comme une composante de sa beauté. Elle éveillera l’imaginaire et invitera au voyage d’un passé prestigieux conjugué au présent. Tous ces beaux objets participeront ainsi à la création, dans le quotidien de chacun, d’une harmonie nouvelle.